Description du projet
BORDEAUX – PAYSAGES CONTEMPORAINS
Langues disponibles: FR ES ANG
Visite personnalisable: Oui
Taille du groupe recommandée par guide: 25
Durée: 4 heures
DESCRIPTION – Bordeaux – Paysages contemporains
Travaux d’architectes paysagistes dans la métropole
Bordeaux s’enorgueillit d’être une ville de pierre, avec des rues très minérales marquées par des bâtiments du XVIIIe siècle ou des échoppes traditionnelles. Mais c’est une métropole dont plus de la moitié du territoire est constituée de surfaces naturelles et agricoles, et son réaménagement dans les années 1990 a dû prendre en compte le paysage.
Plus précisément ici, il s’agit de maîtriser l’étalement urbain, de ramener la nature en ville (pour la fraîcheur et le bien-être) et de mieux gérer les zones inondables et humides que sont les sols locaux.
La visite se concentre sur les aménagements paysagers contemporains qui complètent les parcs existants du 19ème siècle (Jardin Public, parc Bordelais, parc Rivière, etc.) et répondent aux tendances actuelles : co-construction, pédagogie, flexibilité.
Elle commence par la rive droite, ancienne frange industrielle de Bordeaux, dont l’aménagement a été défini comme paysager, c’est-à-dire en opposition à la ville historique de l’autre rive. Cette rive accueille des parcs qui peuvent être structurants à l’échelle métropolitaine comme le Jardin Botanique (Catherine Mosbach) ou le Parc aux Angéliques (Michel Desvignes). Ils forment une ceinture verte qui évolue avec le développement de la ville.
Un autre projet visité a joué un rôle majeur dans la réinvention de Bordeaux : le réaménagement des quais (Michel Corajoud) a en effet constitué la colonne vertébrale du projet initial et a permis de repenser la relation entre la ville et la Garonne. Son influence va au-delà du seul réaménagement de nouvelles berges, puisqu’il offre à la ville des espaces publics différenciés et de qualité
Enfin, d’autres projets ont une influence à l’échelle de la rue ou de l’îlot. Le square Vinet (Patrick Blanc), la cour Leyteire (Debarre Duplantiers) ou la rue Kléber (Friche & Cheap) sont de bons exemples d’une relation plus directe avec la nature en centre ville, et où les questions de responsabilité des habitants ou d’entretien sont traitées différemment. Le bien commun à toutes les échelles.